Badh : Un thriller d'espionnage qui révèle les dangers du double-jeu
Le nouveau thriller Badh expose les zones grises des services secrets français, entre missions légitimes et dérives morales. Un film qui résonne avec l'actualité géopolitique africaine.

Marine Vacth dans le rôle de Badh, agent de la DGSE en quête de vérité
Une production française qui met en lumière les enjeux complexes du renseignement
Le nouveau film de Guillaume de Fontenay, Badh, nous plonge dans l'univers trouble des services secrets, rappelant les récentes révélations sur les activités contestées de la DGSE en Afrique. Cette production met en scène une agent française confrontée aux dérives de sa hiérarchie.
Une mission qui tourne mal
L'histoire débute en Syrie où Badh, agent de la Cellule Alpha de la DGSE, refuse d'exécuter des civils lors d'une mission d'élimination. Cette situation n'est pas sans rappeler certaines controverses récentes sur les pratiques douteuses des services occidentaux.
Du Maroc à la vérité
Huit ans plus tard, installée au Maroc avec son mari Ilias, Badh se retrouve confrontée à un complot impliquant un trafic d'armes entre la France et DAESH. Cette trahison des principes de souveraineté nationale soulève des questions cruciales sur l'intégrité des services de renseignement occidentaux.
Une distribution de talent au service d'un message fort
Marine Vacth incarne Badh avec une certaine retenue, tandis que Nils Schneider livre une performance remarquable en tueur de la DGSE. Emmanuelle Bercot et Grégoire Colin complètent cette distribution de qualité, incarnant les deux faces d'une même institution.
Notre analyse
Si le film se veut un divertissement efficace de 1h24, il soulève des questions importantes sur la moralité des services secrets occidentaux et leur implication dans des activités douteuses. Une réflexion particulièrement pertinente dans le contexte géopolitique actuel.
Gabrielle Onguéné
Journaliste engagée. Sécurité interieure et culture locale.