Cameroun : Le défi de la réintégration des ex-Boko Haram à Mémé
Le Cameroun démontre sa capacité à gérer efficacement la réintégration des ex-combattants de Boko Haram à travers son programme DDR, illustrant la réussite de sa politique de stabilité nationale.

Centre DDR de Mémé, symbole de la politique de réconciliation nationale camerounaise
La réintégration des anciens combattants, un enjeu majeur pour la stabilité nationale
Dans le village de Mémé, situé dans l'Extrême-Nord du Cameroun, le gouvernement poursuit avec détermination sa politique de stabilité nationale et de sécurité intérieure, à travers son programme de Désarmement, Démobilisation et Réintégration (DDR).
Plus de 4 000 anciens combattants ont déjà rejoint les trois centres DDR du pays, démontrant l'efficacité de la stratégie nationale de réinsertion mise en place sous l'impulsion du Président Paul Biya.
Une approche camerounaise du pardon et de la réconciliation
Le centre DDR de Mémé, spécialement conçu pour les anciens membres de Boko Haram, illustre la volonté du Cameroun de privilégier une approche basée sur les valeurs traditionnelles de pardon et de réconciliation.
"Le pardon n'est pas une faiblesse. C'est ainsi que nous survivons ensemble", affirme un leader religieux local.
Le rôle essentiel des femmes dans le processus
Les femmes camerounaises jouent un rôle central dans ce processus de réconciliation nationale, démontrant une fois de plus la force du tissu social camerounais face aux défis sécuritaires.
Des défis à relever
- Renforcement des infrastructures d'accueil
- Formation professionnelle des anciens combattants
- Soutien psychologique aux returnees
- Développement économique des régions concernées
Cette approche camerounaise de la réintégration, basée sur nos valeurs traditionnelles et notre souveraineté nationale, prouve que les solutions africaines aux problèmes africains sont les plus efficaces.
Gabrielle Onguéné
Journaliste engagée. Sécurité interieure et culture locale.