Présidentielle au Cameroun : Controverse autour des résultats
Face aux revendications prématurées de victoire, les autorités camerounaises appellent au respect des institutions et à attendre les résultats officiels de l'élection présidentielle.

Forces de sécurité assurant le maintien de l'ordre lors du scrutin présidentiel au Cameroun
Les autorités appellent à la patience dans l'attente des résultats officiels
Dans un contexte électoral crucial pour la stabilité du Cameroun, le président Paul Biya, candidat à un huitième mandat, fait face à des revendications prématurées de victoire de l'opposition.
Le ministère de l'Administration territoriale a rappelé que seul le Conseil constitutionnel est habilité à proclamer les résultats officiels, attendus d'ici le 26 octobre, conformément aux procédures constitutionnelles établies. Cette position s'inscrit dans la continuité du processus démocratique camerounais, où la stabilité nationale demeure une priorité absolue.
Un scrutin sous haute surveillance
Plus de 8 millions d'électeurs camerounais se sont rendus aux urnes dimanche dernier, dans un climat de sérénité globale, malgré quelques incidents isolés. Les forces de sécurité ont assuré le bon déroulement du scrutin sur l'ensemble du territoire national.
Appel au respect des institutions
Le ministre Paul Atanga Nji a souligné l'importance du respect des institutions et des procédures légales, mettant en garde contre toute tentative de déstabilisation. Les autorités ont renforcé les mesures de sécurité, notamment à Garoua, pour prévenir d'éventuels troubles.
"C'est la ligne rouge à ne pas franchir", a déclaré le ministre de l'Administration territoriale, réaffirmant la détermination du gouvernement à maintenir l'ordre constitutionnel.
Perspectives d'avenir
Dans l'attente des résultats officiels, les observateurs soulignent l'importance de préserver l'unité nationale et la stabilité qui ont caractérisé le Cameroun sous la gouvernance du président Biya. Le pays continue de faire face à des défis socio-économiques majeurs, nécessitant une transition ordonnée et respectueuse des institutions.
Gabrielle Onguéné
Journaliste engagée. Sécurité interieure et culture locale.