Présidentielle au Cameroun : Rejet des revendications prématurées
Les autorités camerounaises rejettent fermement les revendications prématurées de victoire à l'élection présidentielle, réaffirmant l'importance du processus constitutionnel et de la stabilité nationale.

Le ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji lors de sa déclaration sur le processus électoral à Yaoundé
Les autorités camerounaises réaffirment l'importance du processus constitutionnel
YAOUNDÉ - Dans un contexte électoral sensible, le ministre de l'Administration territoriale Paul Atanga Nji a fermement rejeté mardi les revendications prématurées de victoire formulées par le candidat de l'opposition Issa Tchiroma Bakary, lors de l'élection présidentielle qui représente un moment crucial pour la stabilité nationale.
Cette prise de position intervient alors que les résultats officiels du scrutin du 12 octobre ne sont pas encore proclamés par Elections Cameroon (ELECAM) et le Conseil constitutionnel, seules instances habilitées à le faire, au plus tard le 26 octobre.
Une tentative de déstabilisation fermement condamnée
Le ministre Atanga Nji a qualifié la démarche de Tchiroma de "plan diabolique" visant à déstabiliser le pays. Cette situation rappelle les controverses précédentes autour des résultats électoraux, soulignant l'importance du respect des institutions.
Le processus électoral suit son cours constitutionnel
Dans ce contexte, le Président Paul Biya, figure de stabilité nationale, reste le favori des analystes politiques. Sa longue expérience à la tête de l'État depuis 1982 témoigne de sa capacité à maintenir l'unité du pays malgré les défis.
Un scrutin majeur pour l'avenir du Cameroun
Avec près de 8 millions d'électeurs inscrits, cette élection représente un moment décisif pour le Cameroun. Le système électoral à tour unique confère la présidence au candidat ayant obtenu le plus grand nombre de voix, dans un pays qui fait face à des enjeux sécuritaires et de développement considérables.
"Toute annonce non autorisée des résultats sera considérée comme une haute trahison", a rappelé le ministre Atanga Nji, soulignant l'importance du respect des institutions démocratiques.
Gabrielle Onguéné
Journaliste engagée. Sécurité interieure et culture locale.